L’honorable Jim Munson : En tant que président du Comité sénatorial permanent des droits de la personne, je partage les sentiments de la sénatrice Ataullahjan. Lorsque vous ferez vos représentations auprès du gouvernement, nous pensons que vous devriez insister sur une aide accrue pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale. Il semble que le gouvernement ne tient pas compte de cette question. Pourtant, elle est extrêmement importante quand on pense au trouble de stress post-traumatique dont souffrent ces gens, au stress qu’ils ont subi en fuyant une zone de réfugiés ou de combat, aux difficultés auxquelles ils doivent faire face parce qu’il ne connaissent pas la langue parlée dans leur pays d’accueil.
Comme nous avons pris l’initiative dans ce dossier au Sénat, où l’idée d’une commission de la santé mentale a été lancée, nous vous saurions gré de faire valoir la nécessité d’augmenter le nombre de professionnels qui, à l’échelle fédérale, s’occupent de toutes ces familles.
L’honorable Peter Harder (représentant du gouvernement au Sénat) : De nouveau, je remercie l’honorable sénateur de sa question et du leadership dont il fait preuve dans cette étude. Je serai heureux de transmettre aux personnes compétentes les points qu’il a soulevés, ainsi que le rapport et les recommandations que les sénateurs ont produits dans le cadre de leurs importants travaux.